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Le travail de Camille réside dans l’ambiguïté d’une réalisation protéiforme qui arbore un rébus inspiré de sources documentaires, scientifiques, historiques, mythologiques, cinématographiques. Son métissage riche a participé à sa relation au monde et a développé une sensibilité au syncrétisme culturel et aux récits intimes de nos sociétés. Au travers de projets conséquents sur différents territoires- espaces, elle use des récits dans sa recherche qu’elle mène sur les objets vivants et non-vivants en tant que matérialisation de l’empreinte de l’homme. Sa pratique se déploie sous forme d’installations gorgées de choses où l’objet transformé ou non se juxtaposent à la matière, à un certain esthétisme pictural, où l’ecceité advient et s’acquiert dans l’espace d’exposition. Tel une procession au quotidien, la récolte l’engage dans un voyage où le libre jeu des forces de l'âme tend a constituer un corpus d’éléments qui continue d’exercer chez elle le désir du déplacement physique autant que psychanalytique. Elle pourrait s’en tenir d’ailleurs au rapport performatif de ces enquêtes- collectes. Or la reconstruction intime du regardeur dans l’installation, qu’elle nomme «paysage- intermédiaire», permet d’interroger la notion de territoire et de frontière en exploitant cette idée de fragmentation du réel. Fort de ce paradoxe, le bricolage, l’assemblage, le voyage, l’éphémérité et le nomadisme se sont alors imposées à elle et le déplacement est alors devenu processuel ; la marche, un outil d’observation, lent. Alors les paysages qu’elle construit sont comme des lieux où le reflet de dualités oniriques s’appuient également sur la lumière, comme support, mais aussi comme matière et objet en soi. Comme dans un rêve, ces choses accueillent le symbole, la trace, autant de vestiges paradoxaux de la construction humaine. Ces petits riens que l'on ne voyait plus, prenne tout leur sens et change celui du monde, d’un instant dès qu'on le déplace, qu'on le met en scène, qu'on pousse à le regarder. Camille décentre et suggère un ailleurs dans ces éléments déplacer, qui attache le regard parfois dans l’incongruité de ses installations. Ces collections de rebuts, comme les nomme Freud, sont autant de fragments de pensées qu’elle fixe ensuite dans un récit comme inconscient de lui-même. Non loin d’entretenir ce fantasme de ce "refuse" de l’observation, son travaille évolue alors en prenant en compte le paradigme antropocentrée.
Période d'intervention proposée par l'artiste : Les deux, indifféremment
Adapté aux niveaux scolaires :
CE1/CE2/CM1/CM2/Grande Section/Moyenne Section/Petite Section
Format (Résidence et/ou Atelier) : Résidence de création-transmission
Caroline Rivalan explore les mythes féminins et le point de vue hédoniste de la nature en s'appropriant les images qu'elle transcrit visuellement par le biais d'opérations d'assemblage. Les images qu'elle produit dans des microcosmes (diora- mas) ou des macrocosmes (dispositifs d'installation d'éclairage) mélangent diverses gammes avec l'irrévérence et le sarcasme. Il ensuit un univers fantasmagorique où le féminin occupe une place singulière.
Après avoir obtenu son diplôme de La Esmeralda à Mexico et de la Villa Arson à Nice, Caroline Rivalan a été invitée à plusieurs reprises à exposer aux côtés d'artistes tels que Ben Vautier et Moo Chew Wong au Musée des Beaux-Arts de Nice. Son travail est exposé depuis 2009 en France et à l'étranger, y compris des centres d'art contemporain et des espaces gérés par des artistes.
Période d'intervention proposée par l'artiste : Janvier à juillet 2026
Adapté aux niveaux scolaires :
CE1/CE2/CM1/CM2/Grande Section/Moyenne Section/Petite Section
Format (Résidence et/ou Atelier) : Atelier de pratique artistique
Caroline Rivalan explore les mythes féminins et le point de vue hédoniste de la nature en s'appropriant les images qu'elle transcrit visuellement par le biais d'opérations d'assemblage. Les images qu'elle produit dans des microcosmes (diora- mas) ou des macrocosmes (dispositifs d'installation d'éclairage) mélangent diverses gammes avec l'irrévérence et le sarcasme. Il ensuit un univers fantasmagorique où le féminin occupe une place singulière.
Après avoir obtenu son diplôme de La Esmeralda à Mexico et de la Villa Arson à Nice, Caroline Rivalan a été invitée à plusieurs reprises à exposer aux côtés d'artistes tels que Ben Vautier et Moo Chew Wong au Musée des Beaux-Arts de Nice. Son travail est exposé depuis 2009 en France et à l'étranger, y compris des centres d'art contemporain et des espaces gérés par des artistes.
Période d'intervention proposée par l'artiste : Janvier à juillet 2026
Adapté aux niveaux scolaires :
CE1/CE2/CM1/CM2/Grande Section/Moyenne Section/Petite Section
Format (Résidence et/ou Atelier) : Atelier de pratique artistique
"Ma pratique aborde des zones entre fiction et réalité rurale à travers un bestiaire qui place la.e regardeur.euse dans la passivité. Par la promiscuité inter-espèce, il est question d’interroger les racines communes au paysan.ne, au paysage et au pays."
À travers cet atelier, les enfants imaginent des motifs qui impliquent une réflexion sur la couleur et la composition par rap- port à la silhouette de la vache. La restitution collective se présente comme une déambulation dans laquelle chaque enfant porte sa création, telle une véritable COW PARADE.
Période d'intervention proposée par l'artiste : Novembre à décembre 2025
Adapté aux niveaux scolaires :
CE1/CE2/CM1/CM2
Format (Résidence et/ou Atelier) : Atelier de pratique artistique