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Compagnie Cacho Fio !
Nous prônons un théâtre engagé, un théâtre qui raconte ce qu’on ne dit pas, qui montre ce qu’on
ne voit pas. Et, indissociablement, un théâtre qui répare et qui permet encore de rêver.
Nous créons à partir d’une réalité rigoureusement documentée, que nous transformons par le
prisme du rêve en une fiction onirique et joyeuse. Nous cherchons ainsi à entrer dans la trivialité
et le caractère dérisoire du réel pour en extraire toute la magie, la beauté, l'humour et la grandeur.
Finalement, ce qui permet d'espérer, encore, envers et contre tout. Cacho Fio!, c’est faire feu de
tout bois, c’est le présage d’un renouveau, d’un faisceau de lumière dans l'obscurité. C’est cela que
nous interrogeons dans chacune de nos créations et actions pédagogiques. C’est le message que
nous espérons transmettre.
Nos ateliers s’inscrivent dans le prolongement de nos créations, suivant le même processus et le même objectif. Nous partons toujours d’une réalité — celle des participant·es ou des personnes qu’ils/elles interrogent en amont — pour la revisiter par le prisme de l’imaginaire et du rêve. Selon les publics, nous mobilisons différents outils et méthodes (écriture, improvisation…) afin de donner vie à un mini-spectacle rêvé. Forte de plusieurs programmes de médiation menés à bien, notamment avec l’école Saint-Charles ou l’EHPAD de la Croix-Rouge à Nice, notre compagnie a pu affiner son approche. Transmettre est pour nous l’aboutissement du geste créatif : la rencontre avec les publics donne tout son relief et son sens à nos créations, tout en nourrissant les idées et projets de demain.
C’est un fléau silencieux, encore trop invisible dans notre société, dissimulé par la honte, la peur, ou l’incapacité à mettre des mots sur ce que l’on ressent. L’étude IFOP 2025* vient bousculer les idées reçues : alors que 53 % des Français associent la solitude au vieillissement et 48 % au deuil, la réalité est toute autre. Ce sont les jeunes qui souffrent le plus d’isolement. En 2023, le nombre d’appels passés par des enfants de moins de 14 ans à SOS Amitié a bondi de 40 %, une évolution jugée « inquiétante » par l’association.
Notre troisième création, les oublié.es de la fête, est centré sur la solitude qui est un fléau en milieu scolaire - avec tous ses dérivés (exclusion, harcèlement, violence…). Cela nous apparaît donc comme un sujet incontournable, qui mérite que l’on y consacre du temps et qui doit être abordé avec les élèves eux-mêmes, les premiers concernés. 2025 sera à la fois l’année de l’aboutissement de la création et le déploiement de nos ateliers “anti-solitude” à destination des jeunes.
Ces ateliers s’articulent en deux temps. D’abord, un espace de libération de la parole, structuré par des techniques théâtrales favorisant la confiance et l’écoute. Ensuite, un travail de mise en fiction à travers le prisme de la fête, fil conducteur de notre pièce et élément central dans la vie des jeunes. Lieu de socialisation ou, au contraire, d’exclusion, la fête est un terrain que nous souhaitons explorer avec et grâce à eux. La fête, en tant qu’espace de rêve et de transformation, devient le moteur de cette démarche et nous conduit à une création collective : le mini-spectacle de nos rêves.
Période d'intervention proposée par l'artiste : Janvier à juillet 2025
Adapté aux niveaux scolaires :
CE1/CE2/CM1/CM2
Format (Résidence et/ou Atelier) : Atelier de pratique artistique
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